Le judo timbré
LA PRATIQUE DU JUDO
- Les principes fondamentaux
- Le matériel
- Un sport pour tous
- Le judo féminin
- Le judo et l'enfant
- Le judo et les handicapés
- L’étude de la technique
- L’ensemble des techniques
Pour Jigoro KANO, le mot judo ( ju = souplesse et do = voie) signifie voie de la souplesse.
Le judo, tel que le concevait son fondateur, permettait d’utiliser scientifiquement la souplesse contre la force et de vaincre, dans certains cas, un adversaire plus puissant. |
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et contribué de façon importante à sa large audience internationale.
De ses origines guerrières, le judo doit d’avoir garder l’esprit chevaleresque du code d’honneur
des samouraï : le salut échangé par les judokas avant et après un combat, comme la parfaite tenue que l’on
exige d’eux aux cours des rencontres, témoigne de la survivance de cet esprit.
La pratique et l’étude persévérante du judo a amené son fondateur à l’utilisation de deux grands principes :
Le principe et l’utilisation efficace de l’énergie :
un mouvement de judo correctement exécuté correspond à la meilleure utilisation de l’énergie physique
et mentale du judoka ou, en d’autres termes, au rendement maximal.
Le principe de l’entraide et de la prospérité mutuelle :
Jigoro KANO a constaté que le précédent principe n’était possible que si les individus coopéraient
au lieu de se combattre.
La prospérité du groupe exige l’entraide.
Le développement harmonieux d’un groupe humain ne sera possible qu’au prix de concessions mutuelles.
Le judo se pratique pieds nus, les combattants portant un pantalon et une veste de toile solide, appelés kimonoou judogi . La veste est maintenue croisée par une ceinture qui indique également le grade du judoka
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Lors d’une compétition, on ajoute une ceinture rouge au combattant d’éviter des erreurs dans l’attribution des points et de pouvoir ainsi l’un des combattants est vêtu d’un judogi de couleur bleue. |
A l’entraînement, comme en compétition, les combattants évoluent sur des tapis spécialement conçus, appelés tatami .
la surface restante étant la zone de sécurité.
Reconnu discipline olympique, richement structuré, pratiqué par des millions d’adeptes, le judo est devenu un sport universel, |
tel fut le souhait de son créateur qui oeuvra pour répandre le judo à travers le monde. |
En concevant le judo, son fondateur a cherché à ce que cette discipline, à la fois sportive
et morale, soit adaptable à tous.
du judo à tous les publics.
Ce n’est qu’en 1978 qu’eut lieu le premierchampionnat national féminin, avec quatre catégories de poids.
En Australie, le premier championnat national féminin eut lieuen 1956, sous la formule « toutes catégories ».
Les premiers championnats d’Europe eurent lieu à Munich, en 1975. La même année, à Christchurch,
se déroulèrent les premiers championnats de l’UnionOcéane. Deux ans plus tard, sont organisésles premiers championnats
panaméricains. C’est alors, en 1980, grâce à Rusty KANOKOGI, principale pionnière du judo féminin aux Etats-Unis,
que vont être mis en place les premiers championnats du Monde féminin, au Madison Square Garden de New York.
Bien que son essor ait été plus lent que celui du judo masculin, le judo féminin connaîtunegrandeévolutionrévélée lors
des diverses rencontres sportives. En 1987, à Essen, les filles du judo disputèrent les titres mondiaux aux côtés des garçons.
Aux Jeux Olympiques de Séoul, en 1988, le judo féminin est discipline de démonstration.
Il le sera officiellement, en 1992, à Barcelone.
trop plein d’énergie, y exprimer leur juvénilecombativité dans le cadre loyal d’une discipline librement consentie,
tout en s’amusant, canalisant leurs impulsions et contrôlant leurs réflexes.
Ils y apprennent la vie en société, le respect des adversaires qui sont également des partenaires sans lesquels aucun progrès
ni aucune amélioration ne sont possibles, développant en même temps leur sens social, leur sens de l’entraide et celui de l’amitié.
Les Fédérations de judo, alertées par l’évolution du judo pratiqué chez les handicapés, ont créé des commissions en
relation avec les diverses fédérations d’handicapés.
Au sein de chacune d’elles, le judo est pratiqué de façon différente, en fonction du handicap.
Chez les handicapés mentaux , les rencontres ont surtout une finalité éducative et pédagogique.
En France, c’estlaFédérationFrançaiseduSport Adapté qui s’occupe decettecatégoried’handicapés.
En 1985, c’est l’Italie qui organise le premier trophée international pour handicapés mentaux.
Chez les handicapés physiques , le judo est développé, notamment chez les handicapés visuels, non-voyants et mal-voyants .
En France, ces combattants sont regroupés au sein de la Fédération Française Handisport.
Le premier championnat de France a lieu, le 10 mai 1986,àToulouse ; le premier championnat d’Europe regroupe
les meilleurs judokas, le 5 juillet 1987, à Paris.
Parallèlement aux Jeux Olympiques de Séoul, lesJeuxParalympiques comportaient une épreuve de judo pour handicapés visuels.
Suite à une évolution internationale, il est décidé la mise en place d’un championnat du Monde qui aura lieu
les 20 et 21 juillet 1990, à Assen.
Le judo chez les handicapés a pris un essor important, leur permettant de trouver dans ce sport, un moyen d’expression,
d’intégrationetdedéveloppementdelapersonnalité suivant des motivations et desperformancesrespectives.
Cette carte postale a été envoyée par Daniel FOURCADE , champion du Monde handisport en –86 kg.
Elle est signée par les membres de l’Equipe de Francequiont participé à ce premier championnat du Monde.
Dans un combat, les judokas s’affrontent dans le but, soit de projeter l’adversaire au sol, soit de le
contrôler au sol en l’immobilisant durant un temps déterminé,
soit de le forcer à l’abandon grâce à une strangulation ou à une clé de bras.
La compétition est parfaitement codifiée par des règles de combat acceptées dans le monde entier qui ont permis au judo
de devenir un grand sport universel.
L’étude de la technique du judo moderne de compétition se décompose en deux grandes familles :
1. Le travail debout ou Nage-Waza qui regroupe les diverses techniques de projection |
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2. Le travail au sol ou Ne-Waza qui regroupe les diverses techniques d’immobilisation, de strangulation et de clé de bras |
Dans l’ensemble des techniques de projection, on distingue : - les techniques de bras ou Te-Waza , - les techniques de hanche ou Koshi-Waza , - les techniques de jambe ou Ashi-Waza , - les techniques de sacrifice ou Sutemi-Waza . |
Dans l’ensemble des techniques au sol, on distingue : - les techniques d’immobilisation ou Osae-Waza , - les techniques de strangulation ou Shime-Waza , - les techniques de clé de bras ou Kansetsu-Waza . |
Un mouvement de judo se décompose en trois phases qui, ànotre œil, donnent l’impression qu’elles
se fondent les unes dans les autres :
- le déséquilibre ou kuzushi , sans lequel aucune technique ne sera possible, |
- la préparation ou tsukuri , phase de placement de son corps, |
- la projection ou kake , moment où l’on fait chuter son adversaire. |
Afin de réaliser la technique choisie avec le maximum de réussite possible, chaque judoka cherche à obtenir, lors d’un combat, la meilleure saisie du judogi de son rival. Cette saisie s’appelle le kumi-kata . |
kata-guruma roue autour des épaules |
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ippon-seoi-nage projection par une épaule |
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morote-seoi-nage projection d’épaule par deux mains |
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sumi-otoshi chute dans l’angle |
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tai-otoshi renversement du corps par barrage |
te-guruma : enroulement par les mains :
hane-goshi hanche percutée |
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uchi-mata (forme koshi) fauchage interne |
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harai-goshi hanche fauchée |
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tsuri-komi-goshi hanche pêchée |
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utsuri-goshi contre de hanche avant |
o-goshi - grande bascule de hanche :
ko-soto-gari petit fauchage extérieur |
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ko-soto-gake petit accrochage extérieur |
de-ashi-barai balayage du pied avancé :
o-guruma grand enroulement |
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ashi-guruma roue autour de la jambe |
uchi-mata (forme ashi) fauchage interne :
o-soto-gari grand fauchage extérieur |
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o-uchi-gari grand fauchage intérieur |
ko-uchi-gari petit fauchage intérieur |
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hiza-guruma roue autour du genou |
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sasae-tsuri-komi-ashi blocage du pied en pêchant |
Sur le timbre brésilien, le judoka effectue tomoe-nage (projection en cercle) :
L’illustration de l’enveloppe fait bien apparaître les différentes phasesdel’exécution de cette technique, dite
technique de sacrifice du fait que l’on sacrifie son équilibre pour la réaliser :
tomoe-nage projection en cercle |
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sumi-gaeshi renversement dans l’angle |
ura-nage - projection arrière :
uki-waza technique flottante |
La technique réalisée par le judoka s’appelle uki-waza (technique flottante).
C’est une technique de sacrifice qui fait partie de celles où l’on sacrifie son propre équilibre en se retrouvant,
non plus sur le dos, mais sur le côté.
yoko-guruma enroulement latéral |
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yoko-gake accrochage latéral |
yoko-tomoe-nage - sutemi latéral :
soto-makikomi enroulement extérieur |
La technique effectuée par le combattant s’appelle kami-basami (pinces de crabe) :
Cette technique de sacrifice, considérée comme dangereuse, est désormais interdite et suppriméedesprogrammes pédagogiques.
- les immobilisations : | - les strangulations : |
- les clés de bras : | |
LES JEUX OLYMPIQUES
1. Jeux Olympiques de Tokyo – 10 au 24 octobre 1964
Les résultats des Jeux Olympiques de Tokyo 1964 :
Suite à une décision du Comité International Olympique, c’est en 1964, à Tokyo, que l’on verra pour la première fois des judokas en action dans le cadre des Jeux Olympiques, la puissance invitante étant libre d’ajouter à la liste officielle des disciplines déjà reconnues, un sport de démonstration. Quatre catégories de poids furent reconnues : - poids légers (-68 kg) - poids moyens (-80 kg) - poids lourds (+80 kg) - toutes catégories Les épreuves de judo se dérouleront au Budokan de Tokyo, du 20 au 23 octobre 1964. Soixante quatorze combattants représentant vingt-sept pays participeront à ce baptême olympique. Emissions avec surcharge Mihon (specimen).
Timbres avec partie supérieure défectueuse.
Bloc de 4 timbres non-dentelés. Timbre non-dentelé Enveloppe premier jour oblitérée par la flamme postale annonçant la célébration du centenaire du rénovateur des Jeux Olympiques. Elle est signée par Le Hollandais Anton GEESINK . Enveloppe premier jour signée par les quatre sélectionnés olympiques français : Michel LESTURGEON , André BOURREAU , Jacques LEBERRE et Lionel GROSSAIN
Timbre normal. Essai de couleur.
Le Japonais Takehide NAKATANI , vainqueur dans la catégorie des –68 kg, devient le premier champion olympique de l’histoire. Cet événement est illustré par le timbre émis par le Nicaragua.
Bague de cigare AGIO
Image de collection album Olympia PANINI
En 1961, à Paris, le Hollandais Anton GEESINK avait déjà remporté le titre mondial en battant les combattants japonais. Sa victoire olympique marquera l’histoire du judo en faisant de lui le premier européen à vaincre les judokas japonais chez eux. Cet événement provoquera, à l’époque, une véritable consternation au Japon. Coupure de presse du journal France Soir du 24 octobre 1964
Bloc avec timbre imprimé en trois dimensions représentant le Hollandais Anton GEESINK, champion olympique en toutes catégories.
Cette série de timbres a été émise en 1972 par la poste privée d’Apeldoorn, en Hollande.
Une de ses valeurs représente Anton GEESINK L’enveloppe premier jour est signée par le champion hollandais.
Ce timbre a été émis par les Postes d’Ajman, en 1971. Il souligne la victoire du Japonais Isao OKANO en –80 kg. On peut noter l’erreur d’orthographe faite sur le nom du judoka, un D à la place du second O. Bloc avec timbre imprimé
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